L'interview Giovani_Menzoni

L’interview

14H… 20 ans, tout au plus… Le réceptionniste lui indiqua le 3eme étage. Il monta dans l’ascenseur. La porte s’ouvrit. Une immense pièce pleine de livres, d’objets d’arts, de trésors en tout genres… Au fond, un bureau, un siège proche de celui-ci tourné vers la baie vitrée.
Bobby stewart, ce jeune journaliste prononça ces quelques mots :

Bobby : « Monsieur Menzoni ? je viens pour l’interview.

Le siège en cuir se retourna, laissant apparaître un gentleman. Le chapeau bas sur le visage, le costume saillant et luisant sans oublier le gros cigare tenue par la main droite.

Monsieur Menzoni : Assieds toi…

Bobby : Oui monsieur. Tout de suite ! Pourrais je vous poser plusieurs questions ?

Monsieur Menzoni : Fais donc…

Bobby : Tout d’abords Monsieur Menzoni, quel age avez-vous ?

Monsieur Menzoni : Seul ma mère le sait… Paix a son âme. Je l’ai vendue pour 200$ à l’age de 11ans.

Bobby : (choqué) question suivante alors :

- D’où vient votre surnom Gio_TheKiller ?

Monsieur Menzoni : C’est plus qu’une longue histoire mon petit… Je vais te la raconter… »


A 11 ans comme je te l’ai dis précédemment, j’ai vendue ma mère. J’ai acheté un Colt à la place je trouvais ça plus utile…
Mes premières affaires se firent quelques années après… Je rencontrais la bande d’Al caponne plus communément appelé ALC. Une famille puissante, elle était la 7eme puissance des USA en ce temps la. Puis un jour de nouvelles recrues assassinèrent le chef.

Je devenais alors un loup solitaire… Mon caractère fut forgé durant cette période. Comme tout bon gars, je savais que je ne survivrais pas seul longtemps dans ce monde…
Je suivis un ancien collègue chez les Corléones… J’avais 17 ans… Vers mes 19 je partis à Chicago. Une ville où laissant de quoi croître facilement le business…
Je pris de l’assurance au fil du temps… Les braquages se faisaient toutes les semaines. Un business florissant à l’époque…
3 ans plus tard, mon premier homicide, qui était loin d’être volontaire. J’ai toujours préféré jouer sur la crainte du patron tenant le flingue plutôt que l’employé mort…
Cela dit les suivants furent longuement prémédités… Je devins une sorte de tueur à gage sans jamais vraiment entrer dans la profession…

Le 5 juin, je ne sais plus de quelle année fut un moment crucial dans ma petite vie de dealer, trafiquant, voleurs et autres jobs de ce genre…

Me baladant dans le quartier sud, un coin rentable, j’aperçu un monsieur d’un certains age. Une bande d’honnêtes travailleurs se jeta sur lui. Habitué à ce genre de pratiques fréquemment utilisées je passa à coté pour leur débarrasser de vulgaire babiole qu’ils pouvaient laisser tomber par hasard…Une chevalière tomba, tel qu’on me l’avait appris je colla un chewing-gum à macher sous ma chaussure et courru aussitôt sur la proie. 20-30$ c’est toujours ça… Lorsque je me heurtai à un buste.
Il m’avait saisi la main tenant le bijou. Une force digne de Joe la terreur. Essayant de me débattre il me souffla à l’oreille :

N’espère pas t’échapper, l’espoir est le premier pas vers la déception…
Il m’emmena au café le plus proche et m’offris un verre de lait tandis qu’il buvait son scotch habituel. Tout le monde commençait à le connaître dans cette ville… Mr. X

Le parrain le plus fortuné des USA était devant moi, sans que je le sache. Je lia connaissance avec lui me disant que c’était tout bénefs pour moi.
Puis au fils des années passées avec lui, j’appris à le connaître. Un esprit vif, anticipateur, en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, il voyait en perspective ce que peu de gars dans ce métiers pouvaient entrevoir.
Il traînait toujours avec son bulldog appelé « Nahla ». Il m’apprit les astuces du métier, il me conseilla dans mon business.

Le vendredi 13 mars, 1327 morts… Mon usine de contrefaçon fut brûlée délibérément…
Mister X me convoqua dans son bureau. Venant d’apprendre la nouvelle il me nomma le nouveau directeur d’une de ses filiales anciennement gérée par un certains Tophy aussi appelé dans le milieu Tophy_TheKiller pour sa cruauté envers ses employés clandestins.

Mister X : « Cette entreprise est désormais à toi.

Giovani : Oui mon oncle. En hommage à notre Tophy, je serais donc impitoyable et on me surnommera alors Gio_TheKiller.

Apres cette longue histoire, Menzoni redressa la tête vers Bobby et lui fit parvenir ces paroles :

Monsieur Menzoni : Capiche Billy ?!
Billy : Oui Monsieur, une bien belle aventure, qui vous a mené à la fortune.

Monsieur Menzoni : Le passé est le passé, je me fais vieux pour ce genre de transactions… Et quoique tu publies je n’ai rien à craindre…

Billy : Une dernière question Monsieur Menzoni : Ce Mr. X, est il toujours en vie ?

Monsieur Menzoni : Non… »

Un bip sonore rompis le silence puis une douce voix à travers l’interphone déclara :

Monsieur Menzoni, votre limousine pour le concert de batterie vous attends en bas, un ami à vous dedans…